Cayenne 2019

Cayenne et ses environs

Cayenne, Cacao, Hydravion, Montjoly, Zoo et Norino

Chef lieu de la Guyane, Cayenne est située à l’est du territoire sur la côte atlantique du continent sud américain.

Paris – Cayenne : Durée du vol : 09h00 ~

Quel accueil à l’aéroport international de Cayenne « Félix-Éboué », anciennement aéroport de Cayenne-Rochambeau. (Changement de nom en 2012)

 

Cacao

Cacao, le petit village Hmong

A 2 heures de Kourou, Cacao mérite vraiment le détour. En effet, déjà avec un paysage merveilleux surtout 15 à 20 mn avant d’arriver au village ! Prendre quelques minutes pour s’arrête au point de vue sans fin sur la forêt amazonienne.

Le dimanche est consacré à la visite de Cacao, un village où furent relogés des réfugiés Hmongs, chassés du Laos par les régimes communistes, ils débarquèrent en 1977 en Amazonie française. Mais ils ont su cultiver la terre, ont réussi au fil du temps à faire de leur région, la zone agricole la plus productive et fertile de Guyane. Bravo !

cacao-marche-1

Le marché du dimanche est magnifique, très varié, (légumes, fruits exotiques, fleurs, l’artisanat Hmongs…)  et aussi avec des stands de restauration.
Le dimanche, c’est fête au village sous la halle ! 

Ne pas oublier de passer à l’église atypique, toujours très fleurie ! Et quelle magnifique vue depuis l’église vers la forêt amazonienne!
Visites à faire également, le musée des insectes, les champs des Hmongs…

A cacao, Il y a aussi des restaurants, typiques. Nous avons choisis « Au Lotus d’Asie ». Accueil exeptionnel ! Ambiance très familiale, je recommande. Nous nous sommes retrouvées en costume hmong !

Au revoir Cacao

Hydravion

Les Ailes Hydro de Montsinéry vous accueille sur une houseboat pour vous faire découvrir Montsinéry et ses environs. Pascal nous récupère au ponton de Montsinéry, puis direction avec sa barque vers son houseboat pour l’aventure .

hydravion-houseboat-1

  Pour plus d’informations :         HYDRAVION – MONTSINERY   

Et c’est parti pour 40 mn de vol, ou nous découvrons, l’île de Cayenne et ses plages, le pont du Larivot, l’estuaire de la rivière de Kaw, le petit archipel des îlets de  Remise ( la mère, le père …)
Nous apercevons également les îles du salut. Que c’est beau ! Grandiose !

hydravion-vol-1

Les belles équipes ! Merci à Pascal et son équipe. Quels merveilleux vols ! C’est magique !

Vous en voulez plus ? Aller… encore quelques photos pour le plaisir. Si vous allez en Guyane, je vous recommande vraiment d’aller rejoindre « Les Ailes Hydro de Montsinéry »

hydravion-bis-2

Retour vers le ponton de Montsinery accompagnés de Daniel, super pilote et Carène, journaliste de FR3.

Et oui, nous avons eu la chance d’être filmé et interviewé.

 

 

Elle est pas belle la vie ?
Depuis le ponton de Montsinery

Montjoly

Sentier des Salines

Après un déjeuner très sympathique au restaurant «Oasis plage», (Avenue Saint Dominique à Remire-Montjoly), nous choisisons de faire une balade juste à coté. Histoire de digérer et surtout de découvrir le quartier.

Juste à côté de la plage et du Parking des Salines, nous empruntons alors « le sentier des Salines« , un joli circuit en bord de mer permettant la découverte de la mangrove.

Celui-ci serpente sur 1,5 km et  traverse la végétation dunaire ensuite s’enfonce dans la mangrove.

 

Un ponton permet d’accéder au milieu d’un étang (lac de rétention), pour observer la faune et la flore locale, et nous conduit donc au carbet d’observation, avec ses grosses chauves-souris.

Plus loin, une longue passerelle, sur pilotis  unique en son genre en Guyane, nous permet d’évoluer confortablement au coeur d’une mangrove aux racines aériennes gigantesques.

Les salines de Montjoly correspondent en réalité à une lagune car il n’y a jamais eu d’exploitation de sels par l’homme. Ce nom vient très certainement de dépôts naturels de sels après évaporation de l’eau de mer. Petit parcours très agréable et facile, très bien entretenu.
L’ensemble est relativement bien balisé, ce qui permet de ne pas trop chercher le chemin.

Le sentier s’achève sur l’exutoire, une étendue d’eau qui établit un lien entre l’eau de mer et la lagune lorsqu’il n’est pas bouché par l’apport de sable.


Soit nous faisons demi tour à travers la forêt, soit marchons  au bord de l’eau afin  de profiter du cadre exceptionnel :

–>  Le retour se fait par le bord de mer.

Entre mer et mangrove

Les plages sableuses de Remire-Montjoly appellent à la détente et aux promenades dans un décor parsemé de cocotiers, lieu sauvage, préservé et rempli de merveilles. 

Nous n’avons pas une mer d’un bleu turquoise, mais les reflets dorés de l’océan atlantique rendent cette étendue magique. Cette couleur est  due à l’arrivée du fleuve de l’Amazonie qui se jette dans l’océan et qui provoque des remous importants.
A moins que vous préfériez les  plages paradisiaques, dans ce cas-là je vous donne rendez vous sur « les îles du salut » (Un cadre préservé dans un site naturel,  décor paradisiaque, qui vous fera craquer sur ce département d’outremer)

Accès direct pour les îles du Salut :     Les Iles du Salut   

Tout en marchant le long de l’océan, nous remarquons des centaines de poissons qui sautent hors de l’eau.
En fait, il s’agit des «anableps»  ou poisson « gros yeux  ou « « les quatre yeux.
C’est un poisson emblématique des cotes de  Guyane, qui évolue dans l’eau saumâtre, mais c’est le seul poisson de Guyane a nager en surface.

Il a une vision très originale : ses yeux sont divisés en deux par une cloison et possèdent un cristallin ovale. Ils lui permettent de voir simultanément au-dessus et sous la surface de l’eau. C’est un moyen de se protéger également des prédateurs.

 Il vit entre air et mer, c’est pour cela que nous avons l’impression qu’il saute toujours.

Nous bouclons notre circuit et reprenons notre voiture, au  Parking des salines.

Très belle journée

Zoo de Macouria

Le Zoo de Guyane se situe entre les communes de Macouria et Montsinnéry, à 43 km de Kourou (35 mn).
Et à une quarantaine de km de Cayenne.
Nous y sommes restés plus de 2h30, et arrivés tôt le matin

Le sentier balisé qui chemine dans la forêt amazonienne, nous fait découvrir  non seulement un parc zoologique fascinant mais aussi un parc botanique aux couleurs locales, une serre tropicale, et un parcours dans la canopée.

Nous y rencontrons  toute la faune guyanaise qui d’ordinaire se cache au plus secret de la forêt amazonienne

Les pieds dans l’eau pour l’ibis, la tortue et le caiment, par exemple

De nombreuses fiches détaillées nous informent sur les animaux.
En voici 2 exemples pour l’agouti et le toucan.

Rencontrer le jaguar princier, l’ocelot à la peluche attendrissante, l‘ara bleu et jaune, les papillons, l’effroyable boa anaconda, l’étincelant boa émeraude ou le grand méchant caïman noir aux yeux rusés !
Au cours de la promenade, nous croisons  partout des dizaines de singes malicieux, voleurs, agiles et grimaçants : capucins, tamarins ou atèles aux longs membres préhensiles.

Et puis ce n’est pas tout à fait un zoo comme les autres, il offre aussi un parcours dans la canopée, à 10 mètres du sol !
Nous arpentons ces ponts suspendus tout en ouvrant bien grand les yeux pour découvrir toute cette belle végétation … en hauteur.

 

Allez … il y en a encore tout plein de ces animaux sauveges … voici donc quelques photos supllémentaires.

zoo-ibis-3

Pensez à prendre de l’eau avec vous et être bien chaussés parce que la balade dure peut durer plus de 2 heures, et cela peut glisser sur les ponts.

Le village Norino

Ce village avec ses magnifiques carbets qui se situe en bordure du CD5.

Notre curiosité, en s’arrêtant ici, nous a permis de redécouvrir la culture des amérindiens Palikur et plus particulièrement le savoir-faire des femmes.

 

 

Les Palikurs (ou Palikour), comme les autres peuples amérindiens, utilisent principalement les fibres d’arouman pour tisser leurs vanneries.
Cette plante, de la famille des Marantacées, est présente en Amérique tropicale humide, en  Amérique centrale et du sud.

On retire de l’arouman des lanières fortes, longues, flexibles et solides permettant de réaliser des vanneries d’une longue durée.

 

 

Pour réaliser une grande corbeille tressée en arouman, de type grande bourriche, il faut compter environ deux jours.

Pour la décoration, certaines fibres sont teintes avec de la peinture acrylique et le tout est ensuite enduit de vernis industriel

La vannerie amérindienne Palikur à Macouria: les femmes ont trouvé un moyen, à travers leur savoir artisanal traditionnel, d’améliorer sensiblement leurs revenus. 
Tout en proposant des vanneries dites commerciales avec des motifs colorés telles que des paniers simples ou à anse, avec ou sans couvercle, tamis, corbeilles de différentes tailles, plats avec les calebasse, des colliers à base de graines, divers bijoux, des porte-clés …  et bien d’autres objets.

Le village Palikur de Norino, (un des trois villages amérindiens de Macouria), est un havre de paix. Un lieu où se transmet une culture ancestrale faite de savoir-faire exceptionnels.

A Macouria, nous conseillons de venir découvrir ce  village Norino composé de près d’une trentaine de familles, essentiellement de l’ethnie Palikur, bien que le métissage soit de plus en plus courant.

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.