Au large de Kourou, un décor paradisiaque…
îles du salut, iles incontournables
A 17 kms de Kourou, cet archipel est composé de 3 iles, entre 600 et 900 mètres de long au maximum.
– l’île Royale, la plus grande (28 ha) et bien restaurée
– l’île Saint Joseph, la plus sauvage (20 ha)
– l’île du Diable, la plus petite (14 ha), non accessible aux touristes, la plus secrète. Dreyfus y fut détenu de 1895 à 1899 dans un isolement absolu.
Cet archipel est un haut lieu de la colonie pénitentiaire, du fait de la situation privilégiée des îles : entourées de courant et de requins. Le bagne ferma en 194, mais difficile à imaginer tant aujourd’hui cela ressemble au paradis.
Rendez-vous au port de Kourou pour embarquer sur un catamaran et direction l’ile Saint Joseph.
Après une heure de traversée, pied à terre, nous commençons à faire le tour de l’île en suivant un sentier, avec de magnifiques points de vue sur les îles Royale et du Diable.
Vol de perroquets, d’aras par ci par là, quelques agoutis, colonie de fourmis, iguanes, singes pour animer votre balade. Puis, visite des plus importants vestiges du bagne, où l’on comprend très vite que ces îles étaient auparavant un vrai enfer!
Ile St Joseph est devenue célèbre grâce à Henri Charrière, plus connu sous le nom de « Papillon ». Les bagnards étaient enfermés dans des cellules isolées dont le toit n’était qu’un grillage, et parfois ce grillage était complètement couvert, plongeant le bagnard dans l’isolement le plus total et dans le noir complet.
Aujourd’hui, la nature a repris ses droits, les arbres poussent au sommet des murs, à travers les cases.
On n’a pas résisté pour se baigner et se reposer sur une superbe petite plage de sable blanc et de petits coquillages. Retour au catamaran (pas de ponton, donc à la nage ou en barque).
Nous avons apprécié ce plongeon… pas de requin autour… suivi d’un apéritif local !
Puis tour de l’ile du diable en catamaran.
Enfin nous avons débarqué sur l’île Royale
Ile bien entretenue, il faut 40 minutes pour en faire le tour à pied, tout en admirant la flore, les tortues marines qui nous suivent parfois, les petits singes, les agoutis, … Un coin paradisiaque nous attendait pour le pique-nique, juste en face de l’île du diable, à l’ombre des cocotiers. Endroit très sympathique, mais attention aux noix de coco qui tombent. Celles qui ont chuté ont fait notre distraction pour les ouvrir et les déguster. Toutes fraiches : un délice !