USA-Nola

De Lafayette à La Nouvelle Orléans

Avec une halte à Avery Island (Tabasco), Cypremort et Morgan City

Du 20 au 27 mai 2022

Dernier parcours avec notre voiture, puisque nous utilisons les transports en commun ensuite à la Nouvelle Orléans. Circuit de 360 km

Avery Island 

Avery Island (l’île de la Petite Anse) se trouve à  48 km de Lafayette. On y découvre un petit paradis pour la faune et la flore. C’est ici qu’a été découvert le tout premier gisement de sel des USA, vieux de plus de 180 millions d’années. Avery Island est une saline. Cette mine forme un petit dôme.  Sur ce mont d’Avery Island se trouve l’usine Tabasco et également une grande réserve naturelle.

L’usine Tabasco

Où est fabriqué le Tabasco?

–> C’est sur cette petite l’île d’Avery en Louisiane que se trouve l’usine qui fabrique le Tabasco.

En 1865, débute l’histoire de la célèbre sauce.
Puis en 1868, après de nombreuses  expérimentations, Edmund McILHENNY fait pousser sa première récolte commerciale. Il met au point la fameuse recette de la sauce originale aux piments rouges.
Ensuite, en 1969, la première sauce Tabasco et sa bouteille emblématique naissent.

Cette recette est transmise de génération en génération. À ce jour, l’entreprise est toujours détenue par la famille et exploitée sur cette même île. La compagnie McIlenny n’emploie qu’une seule variété de piment rouge: Capsicum frutescens variétée tabasco.

Jusqu’à très récemment les piments Tabasco étaient cultivés à Avery Island, siège de la société, aujourd’hui la plus grosse partie de la production se situe en Amérique Centrale et Amérique du Sud. Ceci dans un souci de qualité, car l’ensoleillement est plus stable et surtout pour prévenir d’éventuelles intempéries comme des tempêtes.

Visite

Notre circuit: visite pimentée de l’usine Tabasco, son musée, sa boutique et les Jungle Gardens (un jardin tropical faisant également office de sanctuaire d’oiseaux).
De ce fait, nous déjeunons sur place, au Restaurant 1868. (Restaurant où tout est bien sûr cuisiné avec la célèbre petite sauce rouge).

Très bonne signalisation pour cette visite libre qui comprend plusieurs arrêts, et qui nous emmène à travers le musée, la serre des piments, l’entrepôt de barils et la chaîne d’embouteillage.

Le Musée: vraiment très intéressant. Il se visite en plusieurs endroits. La grande salle à l’entrée, puis tout au long de la visite de l’usine, nous retrouvons des sujets très instructifs. Ce musée retrace très bien l’histoire de cette sauce, et différentes anecdotes.

Puis, nous nous dirigeons vers les serres, en passant devant de jolies décorations et devant l’allée de bambous.

Sagement, nous suivons le fléchage, et arrivons vers la réserve de fûts ou le piment est mélangé avec du sel, puis conservé trois ans dans ces barils.

Dans le grand bâtiment, nous empruntons un couloir d’où nous apercevons à travers une vitre la fabrication et la mise en bouteille.
Et toujours dans ce batiment, nous poursuivons la visite du musée.

Le sel provient d’Avery Island, qui est la plus grosse fabrique de sel des USA.

Le cycle

En janvier, les graines sont mises en terre dans des serres. Au début du printemps, les petits plants sont transplantés dans les champs.
D’août à octobre, alors que le piment est devenu rouge, il est cueilli.  (Une grande partie des piments ainsi récoltés sera utilisée pour faire de nouvelles semences.)
Encore actuellement, les piments sont cueillis à la main afin de récolter des piments parfaitement mûrs, puis ils sont broyés et mixés en purée (avec une petite quantité se sel) le jour même de la récolte.

Dans les barils (fûts de chêne) , le moût fermente pendant trois ans. Le couvercle des fûts est recouvert d’une couche de sel qui forme une barrière protectrice naturelle  (pour empêcher l’air de pénétrer)

Une fois arrivée à maturité, un membre de la famille McIlhenny vérifie le goût et le piquant du moût. Une fois approuvé, le moût fermenté est envoyé à l’usine TABASCO. la purée est mélangée à du vinaigre, distillé pendant 28 jour, dans des cuves géantes Ensuite, filtrée, elle est prête à être mise en bouteille, pour la vente.

Les peaux, les graines et les excédents de piments sont recyclés en tant que compost dans les champs de piments. La capsaïcine extraite des peaux est également utilisée dans d’autres produits commerciaux tels que des assaisonnements, des bougies et des médicaments.

Au terme du processus, la sauce est embouteillée et distribuée dans plus de 185 pays et territoires partout sur la planète.

En France, nous ne connaissons que 2 sortes de Tabasco : le rouge et le vert. Il faut savoir qu’il existe 9 sortes de Tabasco. L’usine peut en produire 450.000 bouteilles par jour, destinées à  plus de 180  pays

Les différents parfums de Tabasco :

– Tabasco rouge pour les personnes appréciant les traditions relevées
– Tabasco vert pour les personnes recherchant la fraîcheur au piquant léger
– Tabasco Habanero pour les gens chauds en recherche d’exotisme
– Tabasco à l’ail pour les fins gourmets
– Tabasco Chipotle pour les fous de piment fumé
– Tabasco Scorpion pour les personnes audacieuses et vraiment HOT
– Tabasco Buffalo pour les cuisiniers dingues d’ailes de poulet made in USA
– Tabasco Sweet & Spicy pour les humains ayant un penchant pour le côté sucré de la force
– Tabasco Sriracha avec des notes sucrées et salées et touche finale douce à l’ail.

Aujourd’hui le logo en losange, la bouteille en forme de fiole d’essence, le col vert et le bouchon octogonal sont reconnus partout dans le monde entier.

En résumé :

La sauce TABASCO® est confectionnée à partir de trois ingrédients naturels : des piments Tabasco broyés qui vieillissent en fût de chêne, un peu de sel et du vinaigre de haute qualité.

Edmund a nommé sa sauce «TABASCO®» , un mot d’origine mexicano-indienne qui veut dire soit « pays où le sol est humide », soit « lieu de corail ou de coquille d’huître ».

Pouren savoir plus: La marque Tabasco

Après ce très bon déjeuner sur place, nous nous dirigeons vers  ces  magnifiques jardins appartenant à la même famille, les Jungle Gardens.

Jungle Gardens

Le circuit pour la visite est mixte (voiture et à pied)

Jungle Gardens: quel fantastique jardin exotique très bien entretenu, et facile pour se déplacer. Cet endroit est crée par Edward McIlhenny (un fils d’Edmund McIlhenny). Nous longeons le Bayou Petite Anse, parsemé de plans d’eau avant de rentrer dans la forêt, avec ses arbres couverts de mousse espagnole.

Tiens! Bonjour… Nous revoyons nos petits amis alligators, les tortues et tous ces beaux oiseaux le long du Bayou Petite Anse.
Le cadre est vraiment magnifique et très reposant.

On trouve dans ce petit paradis des iris, des azalées,  des plantes tropicales, un jardin de camélias, une palmeraie… ces plantes sont protégées par les immenses cyprès et les chênes

Le Temple de Bouddha surplombe un bel étang. A l’intérieur se trouve un Bouddha donné en cadeau à McIlhenny en 1936.

Quelques rencontres d’insectes également qui se promènent dans ce parc : des criquets, des papillons, des libellules, des araignées… Les crapauds habitent aussi ce 5 étoiles, mais très peu de moustiques ce jour là. Ouf !..

Quelle belle réserve naturelle d’oiseaux migrateurs et d’oiseaux protégés.

Le belvédère nous permet d’admirer tous ces milliers d’oiseaux : des aigrettes, des spatules rosées et autres échassiers y construisent leurs nids chaque année.
Ces oiseaux se reposent sur une structure de bambous, sorte de jetée percée au dessus de l’eau.

Dans l’eau, cachés parfois par les lentilles, on peut voir de gros yeux inquiétants… les alligators sont là également.
Ce sanctuaire est surnommé Bird City.

Juste à l’entrée du Jungle Gardens, une boutique/musée est là pour nous accueillir et valider notre pass pour l’accès au jardin.
Nous achetons le pass au guichet du musée de l’usine à l’entrée. (Environ12 euros par personne pour le musée, l’usine et le jardin).

Nous gardons un excellent souvenir de cette journée à visiter l’univers de l’entreprise de Tabasco. 5/5

–> Direction maintenant vers est une baie dans le sud de la Louisiane pour un peu d’air frais

Lydia

Pause de quelques minutes à Lydia pour photographier cette jolie église avec son clocher à terre.

Il s’agit de l’église Saint Nicholas Catholic Community fondée  en 1984.

Cypremort

Après le passage du pont «  Bayou Cypremort », nous filons jusqu’à Cypremort Point. Ici, c’est l’un des rares endroits à proximité du golfe du Mexique accessible en voiture. Nous nous situons entre Vermillon Bay, West cote blanche Bay et sur les rives du golfe du Mexique.
C’est comme une île.

Nous déambulons dans ce petit village de pêcheurs, constitué de maisons sur pilotis de toutes les couleurs. Les maisons sont séparées par un cours d’eau où sont garés des bateaux.  Mais nous ne rencontrons pas grand monde !

Situé au cœur d’un marais de la Louisiane, le site abrite une faune abondante. 

Cet oiseau est entrain de couver face au golfe (il ressemble à un grand Gravelot).
Je pense qu’il n’est pas très content de notre visite, nous le dérangeons.

La récolte de crevettes Vermilion Bay Sweet, et bien, c’est ici !

Cypremort Points se situe sur fond de marais côtiers, contient un tronçon d’un demi-mile de plage artificielle qui contient des sites de pique-nique, un pavillon de pêche et une rampe de lancement pour voiliers. 

Rencontre avec ce pêcheur très sympathique. Il passe beaucoup de temps à reparer ses filets. Sa vie : sa femme, son chien, la pêche et son bâteau.

Morgan City

 Morgan City vit sur les rives de la rivière Atchafalaya

A l’origine la ville se nomme « Tiger Island » en raison d’un type particulier de chat sauvage vu dans la région. Ensuite, c’est « Brashear City« , en référence à un médecin du Kentucky (Walter Brashear). En 1876, le nom de la communauté se change en « Morgan City », en hommage à Charles Morgan, qui a pour la première fois dragué le chenal Atchafalaya Bay Ship Channel pour accueillir les navires océaniques. 

Pont EJ « Lionel » Grizzaffi construit en 1977, et en arrière plan le pont Long Allen bridge construit en 1933 avec  trois travées principales géantes en treillis.

Nouvelle Orléans

Cerise sur le tempo, la Nouvelle-Orléans arrive en point d’orgue de notre voyage.

Surnommée « Big Easy » au milieu du XIX ème siècle, la Nouvelle-Orléans est vibrante et colorée. Réputée pour sa vie nocturne et ses concerts de musique (elle est le berceau du jazz!), sa vie culturelle riche et sa cuisine épicée reflétant le brassage des cultures française, africaine et américaine.

Les surnoms ne manquent pas pour décrire La Nouvelle-Orléans où est né le jazz et qui allie à la fois langueur tranquille et animation permanente: The big Easy, NOLA, Nawlins, The city that care forgot, Crescent City, Hollywood South, The Bayou State…

Le Mississippi

Bâtie sur le delta du Mississippi, cette terre de bayous, la ville fut fondée en 1718 par Jean-Baptiste Le Moyne, sieur de Bienville puis cédée à l’Empire espagnol, ensuite reprise par les français pour être finalement vendue aux États-Unis par Napoléon Bonaparte.
La nouvelle Orléans est baptisée ainsi en l’honneur du régent Philippe d’Orléans régent du royaume de France de 1715 à 1723.
Cette ancienne colonie française et espagnole est devenue tout à tour terre d’accueil de milliers d’esclaves africains mais aussi de nombreux réfugiés cajuns et caribéens…

Le fleuve Mississippi est le deuxième plus long fleuve d’Amérique du Nord, faisant de La Nouvelle-Orléans une grande ville portuaire. Il mesure environ 2 350 miles de long. C’est le dernier port avant le Golfe du Mexique. Il se termine à environ 100 miles en aval de la Nouvelle-Orléans.
Ici, le pont Crescent City Connection.

De nos jours, on peut voir encore des bateaux à vapeur, des cargos, des pétroliers et des barges au fil de l’eau. Actuellement, il sert de port majeur pour l’expédition de tout, du pétrole aux voitures en passant par le café et la volaille. 

Le fleuve Mississippi reste un élément majeur du paysage de la Nouvelle-Orléans. Se promener le long du fleuve dans le quartier de Bywater  pour regardiez les bateaux à vapeur naviguer dans le quartier français est agréable. Ce fleuve est difficile à manquer.

Les bateaux

Le bateau à fond plat Natchez, équipé d’une roue à aubes, est l’un des derniers de La Nouvelle-Orléans à fonctionner à vapeur. Tout comme sur le paddlewheeler Creole Queen, on peut y embarquer pour une croisière et même y dîner en écoutant son orchestre de jazz.

Au bord du Mississippi

Le quartier Français

Visite et découverte du quartier Français, cœur historique de la ville, aussi appelé « le vieux carré« , ou encore le French district,  un endroit emblématique et très réputé à ne surtout pas manquer ! 

Nous flânons dans le French Quarter, à l’architecture espagnole avec des rues étroites, des balcons en fer forgé, des galeries, des jardins et des patios, de nombreux bars et quelques personnages hauts en couleurs.
La Nouvelle-Orléans n’a décidément rien à voir avec les autres villes américaines!

Ce Vieux Carré concentre de superbes demeures historiques, flanquées de balcons en fer forgé et de petits patios secrets.

Ses maisons et leurs balcons de fer forgé sont davantage d’influence espagnole que française. Ces quelques rues, Bourbon Street en tête, deviennent à la nuit tombée le terrain de jeu de tous les fêtards et touristes !

Royal Street et Bourbon Street constituent la colonne vertébrale du Vieux Carré. La première, calme, chic et jalonnée d’antiquaires, contraste avec la seconde, sonore et alignant les bars où sont joués des « jam sessions » tous les soirs. 

Jackson Square

Avec ses musiciens et ses artistes peintres qui enchantent tous les jours les oreilles et les yeux des passants ébahis, sans oublier ces authentiques calèches, nous passons un bon moment dans ce quartier.

Beaux magasins autour du Jackson Square, dont celui du Tabasco.

Bordant le fleuve Mississippi, c’est le plus ancien quartier de la Nouvelle Orléans.
Pour le découvrir, il vous suffit de flâner dans les ruelles. Vous marcherez ainsi sur les traces des colons français, fondateurs de la Nouvelle Orléans au 18ème siècle et pourrez admirer les plus beaux témoins architecturaux comme les maisons typiques aux grands balcons longtemps occupées par les créoles francophones. Mais sans oublier la cathédrale Saint-Louis et le square Jackson situé juste devant.

La belle cathédrale

La Cathédrale Saint-Louis se dresse sur le square Jackson (autrefois appelé « Place des Armes par les Français.). Andrew Jackson est le général qui fut vainqueur de la bataille de la Nouvelle Orléans le 8 Janvier 1815 contre les anglais !
La Cathédrale Basilique Saint Louis, Roi de France : bâtie en 1794 par le gouverneur Don Andres Almonaster y Roxas, elle fut agrandie en 1849 et ornée d’un clocher à la française selon le vœu de sa fille, la baronne de Pontalba.
Lors d’une visite du Pape Paul VI en décembre 1964, la Cathédrale a été déclarée Basilique :

Elle est la plus ancienne cathédrale continuellement en activité des Etats-Unis.
Très belle chaire en bois avec son immense coquille St-Jacques au-dessus, Nous trouvons une nouvelle fois les statues de Jeanne d’Arc et de Saint Louis.

Magnifique orgue intégré dans le mur, et très belle allée avec la nef menant à l’autel.

Armstrong

Parc Louis Armstrong à la Nouvelle Orléans

La ville de New Orleans a rendu hommage au célèbre trompettiste Louis Armstrong en créant un parc à son nom, en bordure du quartier français.

Louis Armstrong est né dans cette ville le 4 Aout 1901 et est décédé à New-York en 1971.
Au centre du parc on trouve une imposante statue de Louis Armstrong.

Le parc Louis Armstrong abrite le Congo Square. 

Le Tramway

Vous connaissez le « tramway nommé désir » ?(celui du film) Et bien, à la Nouvelle-Orléans, il existe toujours. C’est même le plus vieux du monde encore en circulation (1835). Ce tramway vert (kaki), qui sillonne aujourd’hui Saint-Charles avenue, est l’un des emblèmes de la Nouvelle-Orléans.

Le tramway Saint-Charles parcourt l’avenue Saint-Charles, de Canal St, puis bifurque sur South Carrollton avant de s’achever à l’angle avec S Clairborne.

Il traverse plusieurs quartiers: Uptown, Garden district (( un quartier chic, celui des stars, notamment, avec de somptueuses maisons), le quartier des affaires et le coin du Vieux Carré français, en passant par les universités, le parc Audubon…

Garden district : Lorsque la Nouvelle Orléans est devenue américaine en 1803, c’est dans ce quartier que les américains s’installèrent. L’architecture y est bien différente du reste de la ville car nous trouvons ici de superbes et majestueuses villas, agrémentées de magnifiques jardins, très prisées par les stars.
Il passe sous les grands chênes, que c’est beau!

Ce qui est pratique est que nous pouvons l’attraper n’importe où sur le trajet, mais pour plus de facilité, nous montons dedans à son départ, sur Canal St, proche du Vieux Carré.

C’est un plaisir aussi de le regarder passer.

Le tramway est un moyen charmant et pratique de découvrir les nombreux quartiers de la Nouvelle-Orléans. (surtout lorsqu’il pleut !)

Sans oublier le tram Rouge qui permet de bien visiter la nouvelle Orléans.

Les voitures

Au choix: Il y en a de toutes les couleurs et detailles différentes …( de la Buick, à la calèche, celle gardée par le shérif, la Limousine … et la Pub!

Les cimetières

Les cimetières de la Nouvelle-Orléans sont peut-être les plus célèbres des États-Unis. Il y a cinq cimetières majeurs dans la ville, tous principalement catholiques : Métairie, Greenwood Street, et trois à proximité du quartier français collectivement appelé Saint Louis.

En raison du sol marécageux de la région, les colons ont vite découvert qu’enterrer les gens sous terre n’était pas pratique, car les corps s’échouaient chaque fois qu’il y avait une inondation. Par conséquent, les cimetières de la Nouvelle-Orléans se caractérisent par des tombes hors sol qui rappellent celles des cimetières européens comme celui du Père Lachaise à Paris. Nous trouvons donc que des caveaux.

Le plus ancien cimetière de la Nouvelle-Orléans est Saint Louis 1, situé à la frontière nord du quartier français. Saint Louis 1, ouvert en 1789 dans le cadre d’une reconstruction de la ville après un incendie majeur, est aujourd’hui le plus célèbre des cimetières de la ville et le plus visité par les touristes. Le Saint Louis 2 date de 1823, et se trouve juste à cote du n°1. Nous ne pouvons pas le visiter ce jour là, il est réservé à la famille.

Alors, nous profitons, entre 2 averses, de visiter le cimetière Saint louis n°3. (3421 Esplanade Avenue, New Orleans,) créé en 1854.

Ce cimetière catholique près du paisible Bayou St. John était à l’origine un cimetière pour les victimes de la lèpre.

Son entrée pour le visite est gratuite.

Aujourd’hui, c’est un endroit idéal pour se promener parmi les tombes tout en découvrant les coutumes funéraires de la Nouvelle-Orléans. St. Louis No. 3 est la dernière demeure du célèbre architecte James Gallier, du photographe de Storyville Ernest Joseph Bellocq (1873-1949). Aussi, une célèbre chanteuse de jazz, pianiste est enterrée ici, c’est Sweet Emma Barrett[1897-1983). Elle a contribué à faire du New Orléans Jazz le trésor tel que nous le connaissons. Elle est surnommée « Bell Gal »

Saint Louis 3 est le plus éloigné des frontières du quartier français, à environ trois kilomètres, mais possède des tombes plus élaborées que l’un ou l’autre des deux autres cimetières de Saint Louis, y compris de nombreux monuments de marbre impressionnants datant du XIXe siècle. Saint Louis 3 a également une portion grecque orthodoxe.

Street Art

Un jeu? oui, c’est presque celà. Nous découvrons des recoins à La nouvelle Orléans avec de joiles peintures murales, En voici quelques exemples

Aurélia représente les « Afro-descendants » comme joyeux, fiers et autonomes – une communauté unie dont les destins sont entrelacés.

Ces personnalités colorées présentent la voix unifiée d’une communauté mondiale dont les espoirs, les rêves et les désirs présentent un avenir inclusif pour tous.


L’art de la rue est devenu une partie reconnue du paysage de la ville, et toutes ses peintures murales sont magnifiques et m’attirent toujours.

Toujours à l’affût de nouveauté. Nous pouvons nous promener dans la ville et trouver non seulement une architecture historique, mais aussi des peintures murales créatives, des sculptures et diverses formes d’art public.

Des artistes locaux, des artistes itinérants aux artistes de renommée mondiale, le street art de la Nouvelle-Orléans a accéléré son rythme ces dernières années.

Les enseignes

Les  enseignes lumineuses et des néons décoratifs attirent toujours notre oeil!

Jeanne d’Arc

Quelle belle statue près de l’entrée du marché français.

La statue de Jeanne d’Arc, la Pucelle d’Orléans, est un cadeau de la France à La Nouvelle-Orléans, envoyé en 1958. Il s’agit d’une copie d’une statue de 1899 à Paris par Emmanuel Fremiet.  En 1972, la statue est enfin placée sur un piédestal en face du marché du commerce international au pied de la rue Canal. (Place de France, Decatur St)

Beautiful Joan of Arc statue with gold plating.

Chez Tania

Tania, en Air B&N, est note hôte pour la fin de notre voyage.

Cela se situe dans le quartier de Fairgrounds à la Nouvelle-Orléans.

Nous recommandons ce logement. Depuis son jardin, nous apercevons un château privé et c’est seulement depuis chez Tania que nous pouvons l’observer!
Le quartier est très tranquille avec de jolies maisons et de belles allées de promenade (tout près du City Parc.)

Le dimanche, Tania nous fait découvrir sa communauté. A la sortie de la cérémonie, nous sommes leurs invités. Le pasteur est très heureux de notre présence. Il nous dédicace même son livre de poèmes.

Divers

Le casino

Dans les rues

Magasin de mardi gras

A la Nouvelle Orléans, c’est la fête toute l’année et les week-ends sont systématiquement l’occasion de jouer de la musique, de chanter et de danser. Il y a cependant des dates où la fête est encore plus intense, notamment pour Mardi Gras où la ville entière se déguise et participe à la liesse générale.

Chaque année, du 6 janvier jusqu’à Mardi Gras, les parades s’enchaînent à la Nouvelle-Orléans. Bien sûr, plus la date fatidique approche, plus elles sont spectaculaires. C’est une expérience, un moment à part, la fierté de tout un état et le point de rencontre de tout ce qui fait la Louisiane : la joie de vivre, la musique, la nourriture, l’excentricité.

Aéroport MSY

Situé à 18 km à l’ouest du centre-ville de la Nouvelle Orléans, l’aéroport international de la Nouvelle Orléans (MSY) est le premier aéroport du sud est de la Louisiane. La majorité des vols sont à destination des États-Unis avec des vols limités au Canada, au Mexique et aux Caraïbes.  Il est baptisé Louis Armstrong en 2001, en honneur du jazzman néo-orléanais. L’aéroport de La Nouvelle Orléans était baptisé depuis sa construction en 1946 et jusqu’en 2001 « John Moisant », célèbre aviateur.

D’où  les initiales « MSY » pour « Moisant Stock Yard« .

Notre vol retour via Dallas est annulé. Tempête sur Dallas ! Seul vol pour nous… 2 jours plus tard !

Alors retour case départ chez Tania pour 2 nuits supplémentaires.

Retour La Nouvelle Orléans – New York – Paris

Notre ressenti : un road trip à faire absolument.

Ce voyage est avant tout un état d’esprit, un voyage pèlerinage au plus profond des racines du Blues entre Chicago et New Orleans. C’est ainsi que nous nous laissons vivre au gré de la route, de l’histoire, des rencontres et du blues!

Cela nous permet de découvrir les chemins empruntés par les bluesmen noirs quittant le sud à la recherche d’une meilleure vie dans le nord.
De la musique et encore de la musique.

A la fin de mon récit, j’avais trop envie d’y retourner !

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