Phnom Penh

Arrivés à Phnom Penh

Dès la première heure, nous baignons dans cette atmosphère de la capitale dans notre Tuk-tuk !

 

Capitale du  Cambodge, située dans la moitié sud du pays, au confluent du Tonlé Sap et du Mékong.
Phnom Penh est la ville la plus peuplée du Cambodge  et dispose d’une centre économique et politique hyper important.

Devenue capitale du Royaume à l’époque de l’Indochine française, elle était surnommée la «Perle de l’Asie» dans les années 1920.

 

 

 

La Ville (les Marchés, les rues, le Mekong): accés ICI
 

Palais royal et temples: accés ICI
 

Musées et monuments: accés ICI
 

Île de la soie: accés ICI
 

 

La ville/ Les marchés

De la nourriture au textile en passant par les biens de consommation, les marchés de Phnom Penh sont richement fournis de toutes sortes de produits, colorés et animés..

 

 

Dispersés dans toute la ville, chaque marché possède son ambiance.

Le marché central (Phsar Thom Thmey) est très réputé et repérable avec son architecture emblématique (bâtiment colonial de couleur jaune, conçu par deux architectes français). Sous ce  dôme, nous trouvons un grand choix de bijoux, de vêtements et d’alimentation, enfin un peu de tout.

Mais, à chaque coin de rue, selon le jour de la semaine, nous trouvons des marchés plus ou moins importants.

Ambiance très décontractée au marché de nuit, situé au bord de la rivière, avec un podium pour  des chanteurs, un “kantel”, tapis traditionnel ou  nous pouvons manger, des allées bien chargées tout autour (principalement en vêtement)

En fait, tous ces  petits commerçants abritent de véritables cavernes d’Ali Baba

 

La ville/ Les rues / Le Mekong

A pied et en tuk tuk, nous découvrons  la ville.

Combien de pharmacies avons pu nous voir !!! Incroyable
Dans les rues, nous trouvons facilement des laveries, des coiffeurs … 

Le billard, très populaire au Cambodge !

Pour info, la Cambodgienne Srong Pheavy fut médaillée aux Championnats du Monde de billard en 2018 et médaille d’or au 1er Championnat d’Asie de billard français en nov 2018.

 

Le bureau de poste, a été construit en 1890, puis finalement restauré et entièrement rouvert en 2004.
Que de buildings en constructions, d’échafaudages en bambous,  de jolies maisons coloniales,  des tuk-tuks,  le new tuk-tuk « Uber » des câbles dans tous les sens, sans compter les nœuds …  c’est la vie au Cambodge et tout va bien.

 

Difficile de marcher sur les trottoirs parce que entre les scooters, les voitures, les tuk-tuks, les étalages … il ne nous reste plus que le bord de la route.

Quand à traverser une grande rue ! oh la la que de risque ! C’est toute une aventure, nous y croisons moto, vélo, voiture, tuktuk, camion, bus …et parfois dans tous les sens !

Le klaxon honorablement utilisé, n’est pas un signe d’énervement, mais plutôt un avertisseur, pour éviter le danger. Et ça marche ! Enfin, ça roule ! Et jamais nous n’avons vu quelqu’un se fâcher! C’est formidable.

Le Mékong: De jour comme de nuit, il y a toujours du monde prés de cette Mère des eaux, parce qu’il y a les bateaux, la vue, les restaurants à coté… enfin de la vie!

1, 2, 3, 4 … voir même 5 sur la mobylette … et avec le sourire … comme toujours.

 

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Palais Royal

Palais royal : Le pavillon bleu est hissé, présence du Roi, alors, nous n’avons  pas accès à la pagode d’argent.

Preah Barum Reachea Veang Chaktomuk est le nom complet de ce Palais Royal.

Le palais royal arbore fièrement ses toits khmers dont les extrémités, surmontées de dorures, s’élancent vers le soleil telles de fragiles pétales de fleur jaunis.

Alors qu’il héberge les rois du pays depuis 1860, le Palais royal de Phnom Penh est une des principales attractions. Nous y admirons, entre autres :

La Pagode d’argent (Wat preah keo morakot) et son bouddha d’émeraude.

Il s’agit du temple royal, demeure du roi.

 

 

Le stupa « Hrh princess kantha bopha »

La princesse Kantha Bopha était la fille bien-aimée du roi Sihanouk et de la princesse Sisowath Pongsanmoni, née en 1948, alors que Sihanouk était un jeune roi et cambodgien encore sous domination coloniale française.

 

 

 

 

Sanctuaire du Roi Norodom

Énorme stupa sculpté comme la fille du prince Sihanuk, avec une forme similaire aux tours d’Angkor Wat

 

 

 

 

 

Le bâtiment « Hor samrith vimean »

Palais de Bronze où est exposée une collection de costumes royaux.

 

 

 

 

 

 

Bouddha, dans l’enceinte du Palais Royal

(sur Kailassa Mountain)

 

Et encore  … et Angkor …

Un bassin avec « Angkor Wat miniature » au palais Royal

 

 

Visite de la salle dédiée aux éléphants, la « White elephant place »,

Vers la sortie, très belle exposition de photos du roi et de ses prédécesseurs. Nous découvrons également de grandes personnalités, comme Mao, Ganghi et également Charles de Gaulle.
Entrée du Palais: 10$

Le Wat Phnom

Le Wat Phnom, signifie « colline du temple » en khmer.
Celui-ci est niché sur la seule colline de la ville, à 27 mètres de hauteur.

Situé dans l’axe du boulevard Norodom, ce grand rond-point boisé, le Wat Phnom est un monument très célèbre au Cambodge.

 

D’après la célèbre légende de la fondation de la ville de Phnom Penh, une riche veuve nommée « Grand-mère Penh » de son vrai nom: Daun Penh, serait à l’origine de la découverte de quatre statues du Bouddha en bronze ainsi que d’une en pierre Le temple a ensuite donné son nom à la ville de Phnom Penh. Le Wat Phnom, de son vrai nom Wat Phnom Daun Penh, aurait été construit au XVIème siècle.

Dans une des salles de prière, les Bouddhistes (religion officielle du Royaume du Cambodge) viennent nombreux prier.

Lieu ici, réputé pour des prières afin de réussir les examens à l’école ou, pour obtenir un travail ou évoluer dans son activité professionnelle.

Wat Phnom, sanctuaire bouddhiste, héberge de nombreuses peintures murales et autres statues à l’effigie de Bouddha.

 

Les étrangers se voient taxés de 1$ nécessaire à l’entretien et la conservation du site, selon un règlement municipal.  Cependant, les Cambodgiens y ont accès libre, parce qu’ils vont prier pratiquement tous les jours.

Attention, quartier avec beaucoup de singes

Le Wat Phnom est très fréquenté les quatre jours saints du mois et les fêtes boudhiques  par les pratiquants, la colline est alors parfumée par les baguettes d’encens qui se consument, pour exaucer un vœu

  

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Musées et Monuments/ Tuol Sleng

Le musée du génocide Tuol Sleng, connu sous le nom S21 nous livre une face sombre du Cambodge, on y  découvre avec émotion et effroi, les horreurs qu’ont vécu les cambodgiens sous le régime de Pol Pot, de son vrai nom Saloth Sar, chef des khmers rouges et du parti communiste de Kampuchéa. (le Kampuchéa Démocratique)

 

Il s’agit d’un lieu historique montrant la période sombre du Cambodge.

Le camp S 21, ancien lycée où les enfants étaient autrefois éduqués, a été le plus important camp de torture de Phnom Penh. Aujourd’hui, ce musée du génocide est composé de 4 bâtiments et de la cour (autrefois de récréation…).

Les salles de classes étaient devenues des salles de tortures.

Les prisonniers étaient enchaînés à même le sommier métallique et  contraints d’avouer des crimes qu’ils n’avaient pas commis… Ensuite ils signaient leurs aveux avant d’être exécutés à coup de pioche ou de pelle pour ne pas gaspiller de munition.

La balançoire qui servait de jeux pour les lycéens avait trouvé ici une autre utilisation, une potence !
Sur les personnes déportées à S-21, seulement 12 survécurent.

Ce centre de détention le plus terrifiant du Cambodge, et le plus secret d’un réseau de plus de 200 prisons, verra passer entre 12000 et 20 000 malheureux, internés et torturés sans raison… Pour ensuite être assassinés quelques kilomètres plus loin à Choeung Ek

Entrée: 8$ ( avec audioguide)

Choeung Ek

Les « killings fields » étaient le principal lieu d’exécution et charnier de prisonniers du régime des Khmers rouges conduit par Pol Pot de 1975 à 1979. Ce champ de bataille se trouve à 15 km au sud de Phnom Penh et s’étend sur deux hectares.

Avant sa transformation en camp, Choeung Ek était un cimetière chinois

 

 

 

Le stupa (temple en forme de tour) du site a été construit pour préserver leurs restes et aussi commémorer les victimes du régime de Pol Pot. Il est rempli de milliers de crânes et d’ossements retrouvés parmi les Cambodgiens tués durant ces 4 années de dictatures.

A Choeung Ek, 8985 personnes ont pu être identifiées, alors que les victimes sont estimées à plus de 17000 personnes sur le site.

 

 

 

C’est sur cet arbre « le Killing Tree »que le fermier a retrouvé des cheveux, du sang et des restes de cervelles.

Le Killing Tree est un immense arbre situé à côté de la fausse commune des femmes et des enfants. Ici les soldats Khmers rouges fracassaient le crâne des bébés devant les yeux de leurs mères soient mourantes dans la fosse soit en train d’attendre leur tour…

 380 sites d’extermination ont été répertoriés dans le pays.

 

Près de 20 000 fosses communes ont été retrouvées à ce jour.

 

 

 

Quelle horreur ! En seulement 4 ans, le régime des khmers rouges, mené par Pol Pot, a massacré près de 1,7 millions de personnes, soit 20% de la population cambodgienne totale.

C’est aujourd’hui un lieu de recueillement et de mémoire, mais aussi de visite pour les touristes. 

En plus, ce musée et ce site mémorial sont nécessaires pour mieux cerner l’histoire et le quotidien de ces cambodgiens que nous rencontrerons lors de notre périple

L’audioguide des 2 sites est exceptionnellement bien fait.

Entrée: 6$ avec audioguide

Monuments

Ce monument de l’indépendance de Phnom Penh , localement connu sous le nom de Vimean Ekareach , commémore la libération du Cambodge des Français qui ont colonisé la nation entre 1863 et 1953.

Construit en 1957, mesurant  20 mètres de haut,  ce monument possède 100 têtes de dragons au sommet d’une imposante sculpture cambodgienne. Monument  en forme de lotus.

 

 

 

A coté, se trouve la belle et grande statue en bronze du défunt roi, « Statue of King Father Norodom Sihanouk » (roi de 1993 à 2004) Norodom Sihanouk, figure emblématique de la deuxième partie du XXe siècle, a succombé à l’âge de 89 ans

 

 

 

 

 

Monument de l’amitié Cambodge-Vietnam : statuaire qui commémore l’ancienne alliance entre ces deux pays

 

Juste au pied de la colonne, on trouve des statues dont deux soldats qui gardent sur les deux côtés une femme et un bébé.

L’image reflète les héros vietnamiens qui protègent les civils cambodgiens. Ces statues héroïques socialistes incarnent ainsi l’amitié entre les deux pays.

 

 

Une église catholique  » Phnom Penh NewLife Church » (St95)

 

 

 

 

Monument de l’Indépendance  à coté de la Statue of King Father .
 

 

 

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Île de la soie / Silk Island

Direction l’île de la Soie (connue localement sous le nom de Koh Dach)

Après avoir traversé le pont japonais, en tuk-tuk, nous nous retrouvons sur l’autre rive du Mékong, sur la route nationale 6A.
Puis traversée sur un court trajet (15mn) en ferry sur le Mékong en prenant un bac au village « Ferry de Prek Lek, Koh Dach, Oknha »

Koh dach, Kandal est une île pittoresque située au milieu du fleuve du Mékong, en amont de Phnom Penh.

Nous voici sur cette belle île,  absolument au calme et surtout à moins d’une heure de la capitale…

Il s’agit de l’île la plus grande, 13 km de long sur 4 km de large.

 

Sur l’île, si la plupart des maisons produisent de la soie. il y a aussi un peu d’agriculture. Silk Island abrite de nombreux artisans qui tissent à la main de magnifiques objets en soie.

Le principal centre de tissage de la soie se trouve à environ 1 km du débarcadère du ferry. Il abrite une série de maisons en bois sur pilotis, où les tisserands s’assoient avec leurs métiers à la main en bois et créent des écharpes en soie à motifs et des jupes khmères traditionnelles. 

Je crois que j’ai trouvé mon logis,  parmi toutes ces petites maisons «échasses cambodgiennes» 

 

 

Pour la soie : c’est une fibre d’origine animale. Elle provient du cocon produit par la chenille du bombyx du mûrier, appelée plus couramment ver à soie. Une fois les œufs pondus, il faut garder le cocon formé d’un seul fil servant au tissage. Différentes étapes seront alors nécessaires pour le récupérer et le présenter en écheveaux.

 L’île de la soie au Cambodge est l’un des berceaux ancestraux de cette fibre et de la création d’un foulard en soie de qualité.  (Les Kramas).

Le krama est un long tissu traditionnel du Cambodge. Il est tissé en alternant des bandes blanches, et des bandes d’une autre couleur. ( en coton ou en soie)
Ce foulard est porté à la fois par les femmes, les hommes ou les enfants. Il est utilisé pour toutes sortes de choses dans la vie quotidienne : posé sur la tête pour se protéger du soleil ; sur le visage pour ne pas respirer de la poussière ; comme une ceinture ou un foulard ; en hamac ; autour de la taille comme un pagne ; après la toilette pour s’essuyer le visage…

Le tissage des foulards de soie au Cambodge est plus qu’un métier, c’est un art qui requiert patience et précision.

 

 

 

Si Silk Island est certes en train de changer, le plus important est qu’elle conserve encore assez de son charme rustique pour mériter une visite de Phnom Penh … du moins pour le moment.

Entrée dans ce village : 1$

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Le tissage de la soie: une tradition de l’île

 

Etape suivante : Bus d Phnom Penh à Battambang

 

 

Battambang

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